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Une journée dans le Cantal

Maison PIGANIOL.jpg

Mercredi 04 juin, pas le temps de souffler avec Monique, nous voilà partis pour une journée dans le Cantal. Au menu : visite de la dernière fabrique de parapluie d’Aurillac, La Maison PIGANIOL et découverte d’un des plus beaux villages de France TOURNEMIRE et le château d’ANJONY.

Maison PIGANIOL :
De 1884 à aujourd’hui, 5 générations de père en fils ont dirigé cette entreprise labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant. C’est Matthieu (5ème génération) qui nous reçoit. L’entreprise compte 25 employés dont 10 administratifs et 15 en atelier : c’est une production de 50 000 pièces par an avec deux collections une hiver et une été enrichies de 35 modèles chacune. Nous découvrons toute la conception d’un parapluie : impression du tissu, découpe, assemblage, fixation sur les baleines … La plupart des étapes sont faites manuellement, chacun a un poste de travail bien spécifique et possède un savoir faire inégalable.
Un exposé clair et précis de Matthieu nous permet de cerner l’épopée du parapluie depuis l’Antiquité.
Nous terminons notre visite par la boutique où est exposé une partie de la collection dont quelques pièces se retrouveront en Corrèze !!!

Il est temps de rejoindre le restaurant pour une pause déjeuner avant de repartir en direction du village de Tournemire et du château d’ANJONY.

40 minutes de bus et voilà TOURNEMIRE : magnifique village typique de l’habitat traditionnel cantalien ses maisons des XIV et XVe siècles avec leurs murs en pierre de tuf et leurs toits de lauze ou d’ardoise autour de l’église romane du XIIe siècle sur lequel veille le château d’Anjony, bâtisse au corps carré et aux quatre tours rondes.

Le château fort d’ANJONY fut construit aux environs de 1430 par Louis d’Anjony, compagnon de Jeanne d’Arc ayant reçu du Roi Charles VII mission de représenter l’autorité royale. Malgré les vicissitudes subies par la famille d’Anjony que ce soit avec ses proches voisins les Tournemire ou durant la Révolution de 1789, le château n’a pas subi de transformation au XIXe siècle, ce qui permet de visiter un monument toujours habité et demeuré tel qu’au temps des Rois.

C’est le menu de l’après-midi concocté par Monique qui nous permet de découvrir ces joyaux patrimoniaux.

C’est sous un léger crachin et un brouillard de montagne que se termine cette journée très enrichissante mais également surprenante.